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mercredi

DANSE I






il y a encore tes yeux noirs
et l'invitation du seuil
où tuer l'ombre du destin,
où embrasser un nouveau soleil

y puiser le vocabulaire
de ta danse et l'ébauche des mains,
le corps tout entier y va de sa parole
et s'oppose au double du mouvement

il y a le vertige des miroirs,
tes yeux y sont la prière
à laquelle ne jamais cesser de croire,
l'acte fondateur d'un monde
où je chute